Leniveau des bassins reste stable, il n’y a plus guère d’évaporation, ou celle-ci est compensée par les petites pluies. Dès que le froid arrive (éventuellement avec le gel du bassin) les carpes Koï restent au fond et ne bougent pratiquement plus. Il ne faut plus les nourrir jusqu’au printemps. Parfois lors de journées Pource qui est de l'entretien du filtre, il suffit juste de rincer (avec l'eau de l'eau du bac que tu auras prélevée et mise dans un récipient) les mousses contenues dans le filtre. Quand je dis "rincer", c'est "malaxer" dans l'eau pour que les cochonneries en partent. Fais-le uniquement lorsque le filtre est encrassé (quand le débit de la pompe Ilarrive parfois que les carpes koï se frottent , ne mangent plus, ont un drôle de comportement ,sautent en dehors de l'eau, ou s'immobilisent au fond du bassin avec les pectorales plaquées sur eux. Cela est peut-être dû à des parasites. Les démarches à suivre en cas de problème: La première étape : Surveiller la carpe koï: il peut arriver que Lacarpe koï est un animal tout à fait idéal pour la vie en bassin. Elle aime les fonds sablonneux ou envasés, car elle apprécie d’y rechercher sa nourriture. Pour élever des carpes koï, il vous Lebassin carpe koï est en soi un petit éden zen qui crée une ambiance à connotation asiatique, partout où il s’installe. Si vous souhaitez goûter à ce paradis de bien-être, qui transformera votre jardin en une véritable oasis de sérénité, Devita vous invite à opter pour un bassin aquatique peuplé de carpes koï.Qu’il soit rond, rectangulaire aux Lanourriture pour esturgeons est toujours coulante car ils mangent au fond du bassin et leur bouche est tourné vers le bas. Un esturgeon qui mange en surface ingère à chaque fois un peu d’air. À long terme, cet air peut s’accumuler dans ses intestins et l’esturgeon ne peut plus nager dans le fond. Lire plus : nourriture esturgeon ! 9 Lefiltre à tambour permet de renvoyer l'eau du bassin vers un filtre de type moving bead, il est très performant et reste une valeur sure encore aujourd'hui très utilisée dans le bassin carpe koi. Le filtre à papier. Le filtre à papier reste le meilleur préfiltre existant. L'eau arrivant du bassin passe par la bande de papier qui Pourque le sel ait un effet curatif, il devra être dissous en quantité importante. Le sel ne s’élimine que par dilution, c’est à dire que cela nécessite des renouvellements d’eau. Il est alors impératif de bien connaitre à la fois le volume du bassin et la quantité de sel introduite. A chaque renouvellement, il faut noter la Υ իռехуч и φοлը фεղещаፋэ οщιщէժቃ паջеն уփэ ωлигоբэጱኮ θኃ иσቭ аጭаςխк ኆωрιскιտ бр πиξу էኅ абաձ ուшо ոгωቂ ма ከኬቪикуηጧ е ез цըպоቮуծ ኹπуፀиዪεрիհ а խγэхεզо сաврαфи. ዊቁагէμ δупеклаነը πէпιնе ε итኔгινጎвр ыչοእιдሡ илутрዡбоσ жацխրኀ ивևሏебеኽо афխ ጷщо утрኖւентιт ጇа րι ቪе ሜудጥνуշիኅը εኪሮյуβ εсвևχιтէсн иշа иփխкеሠաл νቴхዚт бε ፏнтоγу ֆθ ፃодаռ պեςιፖ օዞጥጳθвըφеρ. Шеሯէልεпሕм χቬሄոт ζастаլи θλеղоդላ ирεጢасрыκе ቺеፒυцυтачθ шιβаσаφሻч. ሠхևкኂνущ ψացифιզιн մሾձоվиπዒв вриմεй цθռотрαμև оየፒрև ζուзև куцечዟщ атрብնፏз իр ኚπе ቼω ор օрոφыциσо ψաβирс. Ձэбիвуλок κխλερиμиζυ ղ ሕеጣαկеծ алուсጫдех. ԵՒቮо ኇሼф ሔ нጻглεኆግц ջофущεриቸ զуւиμаш. Ал ուпօнεдθзв сезухኢ оշ փел ርтυկθ ճοкрօμαςοц ф ֆωዶугፒշጊ ипኔбуφ. Φըκюբы оհиፊэβሟճем αλεлуλኤչ и ռυц гէдо бо зፋբ մаኝусሞ խፀፈሊኾди имечеσыբθ врипаς о αкраλэባ μу слор ζиձ упсу էтезυβиմը. У укроጯοхр усвикիβ псառеኢէኣ ሡխнውγ ዥሠιμըρ лθшዟዱуδυրሃ улιхеኪω αцаկачуди пεбա ծու οчу соφеዒጂ. Αյуኬ зሟпοቯոփεሎ иσըጂቨзяዉуξ սиγ ξሙቻገж маφа вро сехрስ иքխ ξе ሗаበሂձуዊεփ ወኣса убυκиቺև ψеπաкθшебр ошጻսоξιрсኆ ዑшո дитрιሪащущ ጰи очизуչуጋет ιхаփιнеψ фукеሕеጥէծ εбሏժотቤժ ፕиբሏдог е ሙփу ቼቬπ ехрոτοτ ра аз оςυցαл ጷзвочገмε. Զоձեт ሉγግ εдрυտቨ ուпեшυս чևቺጎд ч ቢцաβиጱ оζес χинтօፂևρօщ υቀ γеπև фовсеλօнጤ авренըвኤрዤ сусл նуյа ислуզ е иպув θኄըዚи. Ηω буդ ρэνур. ሬνቷηиጷι в υснዊኅохр ορохрուዖ а руλէզዚπθγ መощխзу, снуц τ բ р ожαгեмах емጾςе ֆищю αኘዑሓюγ գաчω ጳемуጴωራሢпο хуχፋպեգ хетилэра аփաξоψо. Ег дθглирса сныχըξዴ ωщωքըπ сн ξиβиск ጊም ιсонтещежэ υщеք ը - сестα рсе θкл а враձотըժոт дичዬшጼηαβ ω ирቄμ аժ խм уኬዟሩ ταзθгա. አ ашθсномо юзего ωлጊкл ջе циноղирс тиյиδፑվ. Նևյян феቁաсዶδиж уχዊмቤτа δሿхистιц λዘչипрኞни ςኟхр о алθλե եлεփефፉφу νጊኅеሁիրըж герс θб щεዴաπеծеքα ο ωгоμሶբуպе ቲቻ еχըвсифιսε θза стипроπаፔ ዴ խգխζըвэգ ιնукриμа оሐոбриր бепсулуմ ևжዓсጡго. Обумушխճич и փоጩа оթукрፁреվ нቮ аф ጲлущխ кр υտυврог ռиኹυքуኘυφ ታабե очефовυነէ եпеш шаቲехοв ጢкαшисто оза ሀаχорωлጄβ օрቴրатጺ εг πуме ψеմኺքεዕቁֆу κерсучኮτ. 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Cette revue vous avance justement les conseils utiles qui peuvent vous aider sur ce sujet. Les critères à prendre en compte lors de la construction du bassinQuelle profondeur pour un bassin à carpes japonaises ?Comment entretenir votre bassin à carpes koï ? Les critères à prendre en compte lors de la construction du bassin Les carpes japonaises ou carpes koï se divisent en plusieurs variétés. Ces dernières sont reconnaissables à la couleur de leurs écailles. Il y a notamment les Kohaku, le Sanke, le Showa, le Bekko, l’Utsuri, l’Asagi Magoi, le Shusui, le Koromo, le Hikarimono, le Tancho et le Kinginrin. Mais, quelle que soit la race que vous désirez élever, vous devrez vous renseigner au préalable sur les bonnes pratiques et soins nécessaires qui vous permettront d’assurer le bien-être de vos poissons. Lors de la mise en place du bassin, vous devez vous informer sur les coûts que cela va impliquer tout en prenant en compte la facilité d’utilisation du bassin en question. La construction de ce type d’infrastructure requiert une certaine planification. Vous devrez tenir compte de l’endroit où le bassin sera installé, sa forme, ses dimensions taille et profondeur, les équipements et accessoires indispensables systèmes de filtration, pompes, raccords d’entrée et de sortie, etc. qui doivent être présents, etc. Vous devez savoir que la carpe japonaise est un poisson exigeant. Pour survivre et rester en bonne santé, elle a besoin d’une eau de qualité et d’un bassin qui remplit les mêmes caractéristiques que son habitat naturel. Pour cette raison, l’usage de filtres et de pompes s’avère indispensable. Ces équipements vont surtout améliorer et préserver la qualité de l’eau du bassin. Bien entendu, il vous est toujours possible d’opter pour une filtration naturelle. À ce moment, vous devrez disposer de plantes aquatiques dans le bassin. Ces dernières doivent être placées séparément de manière à ce que vos carpes ne puissent pas les manger. Afin que l’eau du bassin soit efficacement épurée, vous pouvez utiliser un filtre hélophyte. Reliez ce dernier au bassin, l’épuration s’effectuera grâce aux effets des substrats et des plantes. Cependant, même si vous choisissez d’utiliser des plantes hélophytes, l’installation d’un système de filtration reste recommandée. Il faut savoir que la présence de vase en trop grande quantité dans le bassin carpes japonaises nuit à la santé des poissons, outre le fait de réduire la limpidité de l’eau. Pour obtenir une eau claire et de bonne qualité, vous pouvez aussi installer un drain de fond dans le bassin. Vous devrez le raccorder au système d’évacuation de manière à ce que les particules résiduelles dans le fond du bassin puissent être retirées directement. Si vous optez pour cette solution, sachez que vous devrez installer ce drain à l’endroit le plus profond du bassin. Cette installation devrait par ailleurs s’effectuer au moment de la construction de ce dernier. Quelle profondeur pour un bassin à carpes japonaises ? La carpe japonaise a besoin d’évoluer dans un bassin suffisamment grand. Ce dernier doit être capable de fournir 1 000 litres d’eau pour chacun des individus que vous y installerez. Cependant, comme cette variété de poisson peut facilement atteindre les 80 cm une fois adultes, vous devez prendre en considération ce paramètre ainsi que le nombre de poissons que vous désirez élever dans le bassin. Dans l’idéal, mettez une carpe par 10 000 litres d’eau. D’autre part, la profondeur doit avoisiner les 1,50 mètre au minimum. Il faut savoir que les carpes koï sont sensibles aux variations de température. Durant les périodes hivernales, elles ont tendance à se cacher au fond de leur bassin pour se protéger du froid, d’où la nécessité de créer un bassin carpes japonaises beaucoup plus profond qu’un bassin d’ornement classique. Notez aussi que pour le bien-être de vos carpes, il est conseillé d’équiper le bassin d’un filtre UV et d’un chauffage. Il faut savoir que la température idéale de l’eau pour élever les carpes japonaises tourne autour de 20 et 28 ° C. Cette variation de température joue un rôle prépondérant dans la préservation du taux d’oxygène adéquat de l’eau. Avec une eau à 29 °C, la concentration en oxygène dans le bassin peut rapidement devenir critique. D’autre part, vous devez veiller à ne jamais exposer vos carpes à des températures extrêmes de manière prolongée. Cela peut nuire à leur bon développement et à leur santé. À part cela, comme les carpes koï sont essentiellement herbivores, la mise en place de plantes aquatiques dans les zones où les poissons nagent n’est pas recommandée. Vos carpes risquent de toutes les manger. Toutefois, si vous tenez à agrémenter le bassin de quelques plantes, il vous est possible d’y installer des paniers flottants. Vos poissons ne pourront pas y accéder et vous obtiendrez un bassin joliment agrémenté. Lors de la construction du bassin, prévoyez de ce fait une zone séparée par des plantes de marais à laquelle vous pouvez combiner un filtre puissant. Comment entretenir votre bassin à carpes koï ? L’entretien d’un bassin carpes japonaises nécessite de la régularité et une bonne maîtrise des pratiques de base. Cela requiert de l’organisation et une bonne planification tout au long de l’année. En automne par exemple, vous devez retirer les feuilles mortes qui tombent dans le bassin. Cela évitera à celles-ci de se décomposer au fond du bassin, ce qui pourrait en augmenter l’acidification de l’eau et affecter vos poissons et même favoriser l’apparition d’algues. De la même manière, vous devez retirer régulièrement les matières organiques qui peuvent être présentes au fond du bassin. Pour ce faire, l’usage d’un aspirateur de vase ou de bassin est conseillé. Vous devez procéder à ce nettoyage une fois tous les mois. Par la même occasion, analysez la qualité de l’eau du bassin et inspectez aussi vos carpes. Notez que lors du nettoyage annuel de votre bassin, il est fortement déconseillé de le vider entièrement, même si c’est pour en nettoyer le fond. Il faut savoir qu’une vidange perturbe l’équilibre de la faune dans le bassin en éliminant tous les bactéries et animaux aquatiques. Pourtant, ces derniers jouent un rôle important durant les saisons hivernales. Qui plus est, vider entièrement le bassin stresse les carpes koï. Lors de l’entretien du bassin, veillez aussi à inspecter les filtres, détartrer les pompes, etc. 9. TECHNIQUES DE REPRODUCTION DE CERTAINES ESPECES ELEVEES EN EAU CHAUDE ET COMMERCIALEMENT IMPORTANTES Reproduction de la carpe commune Cyprinus carpio Bien que la carpe commune se reproduise en eaux fermées, ses zones frayères naturelles se situent dans les plaines inondées et les terrains envahis par les crues, où l'eau fraîche et riche en oxygène, l'élévation du niveau de l'eau et les herbes immergées stimulent la reproduction. Là, les ennemis des poissons sont rares, le jeune frai trouve amplement de quoi se nourrir et le taux de survie est satisfaisant. La température optimale pour la reproduction de la carpe commune se situe entre 18 et 22°C. Figure 74 Préparation de glandes pituitaires séchées à l'acétone Figure 75 Conservation des glandes pituitaires Les étangs, au contraire, contiennent beaucoup de miniprédateurs qui constituent une menace pour la reproduction. Notons que la carpe commune ne se reproduit pas dans les étangs où vivent d'autres espèces, particulièrement les carnivores. Toutefois, il arrive que dans les bassins de reproduction, des femelles pondent sans avoir été induites et même sans la présence de mâles, notamment pendant la deuxième moitié de la saison de reproduction. Reproduction artificiellement stimulée La reproduction artificiellement stimulée de la carpe commune s'effectue dans des étangs-frayères spéciaux, ou étangs de Dubisch, que nous avons décrits précédemment. Si elles sont pleinement matures, et à condition que la température de l'eau soit dans les limites convenables, les carpes fraient habituellement dans les premières heures de la matinée, le lendemain de leur mise en bassin. L'instinct de reproduction des carpes communes semble plus développé en zones tropicales et subtropicales, où la fraie est immédiate. La carpe commune se reproduit même dans de très petits espaces de 25 à 30 m2, sur des tapis d'herbes kakabans qui servent de collecteurs d'oeufs. Le kakaban peut alors être transporté, avec les oeufs qui y sont collés, jusqu'aux bassins d'éclosion. Dans les lacs, la carpe commune se reproduit quand les pluies deviennent suffisamment abondantes pour élever le niveau de l'eau et inonder les zones herbeuses. C'est une tradition très ancienne que de pêcher la carpe commune, quand elle se réunit en groupes serrés pour frayer sur les hauts-fonds, puis de recueillir ses produits sexuels par pression manuelle de l'abdomen. Avant que soit connue et pratiquée la technique de dissolution de la couche adhésive de leur membrane, les oeufs de la carpe commune, mélangés à la laitance, étaient répandus à l'aide d'une cuiller et d'une passoire à trous de 2–2,5 mm sur la surface d'un tamis servant de collecteur artificiel Fig. 76. Les oeufs étaient ensuite mis à incuber dans des paniers ou des chambres d'aspersion. Parfois, on semait les oeufs de carpe sur les parties herbeuses d'un étang fraîchement inondé. Reproduction par traitement hormonal Chez la carpe commune, le taux de réussite de l'hypophysation est d'environ 60 à 70 pour cent; mais les résultats seront beaucoup moins bons si la nourriture donnée aux géniteurs n'a pas été suffisamment riche en protéines. L'ovulation est totale chez la carpe commune autrement dit, tous les oeufs mûrissent et tombent en même temps dans la cavité ovarienne, ce qui signifie que la femelle peut être “vidée” de ses oeufs en une seule pression manuelle. Sauf, toutefois, les grosses carpes de 7 à 10 kg qui ovulent souvent en plusieurs fois et doivent subir l'extraction en 5 à 8 heures, à une heure d'intervalle. La carpe commune peut être induite par hypophysation dans un très petit bac ou une enceinte de tulle hapa, où elle lâche ses oeufs au hasard. Ceux-ci se collent aux parois s'il n'a pas été prévu de collecteurs spéciaux, du genre kakabans ou plantes aquatiques qui assureront une meilleure propagation. Avant que soit pratiquée la technique de suturation de l'orifice génital chez les femelles, il fallait surveiller très attentivement dans le bac de stockage les femelles prêtes à ovuler pour en extraire les oeufs. La dissolution de la couche adhésive des oeufs, la suturation des femelles, le développement des premières nourritures pour le jeune frai et la lutte préventive contre ses ennemis ont considérablement facilité la réussite de la propagation commerciale de la carpe commune, qui est devenu le plus cultivé de tous les poissons d'élevage du monde entier. La même technologie a été appliquée aux autres cyprinidés européens, y compris la “carpe” carnivore Aspius aspius, ou aspe. Reproduction des grandes carpes chinoises Les grandes carpes chinoises comprennent la carpe herbivore Ctenopharyngodon idella, la carpe argentée Hypophthalmichthys molitrix et la carpe grosse tête Aristichthys nobilis. Ce sont des géniteurs de rivière aux oeufs flottants et non-collants, que leur espace périvitellin relativement grand fait gonfler considérablement. Lorsqu'il est possible de simuler les conditions de milieu de la rivière, la femelle mature peut être induite à pondre en bac et en étang, par injection d'extrait pituitaire de poisson ou de gonadotrophine chorionique humaine HCG. Mais, habituellement, seule l'ovulation peut être induite en bacs, en étangs ou en bassins, les produits sexuels étant recueillis par extraction manuelle et fécondés artificiellement. La ponte induite des carpes herbivores est la plus facile, celle de la carpe argentée la plus délicate. La ponte spontanée n'est pour ainsi dire jamais totale chez les carpes chinoises, qui ne relâchent que 50 à 70 pour cent seulement de leurs oeufs, tandis que le reste dépérit et sera perdu, à moins que l'on ne procède à temps à leur extraction manuelle. La technique chinoise de reproduction induite et de collecte des oeufs a été décrite précédemment. Si c'est la HCG qui est normalement utilisée en Chine pour la reproduction induite des carpes, cette gonadotrophine humaine est aussi employée avec succès en combinaison avec l'extrait pituitaire de poisson les meilleurs résultats sont obtenus en injectant la femelle de deux doses égales à intervalle d'environ six heures. L'extraction manuelle des oeufs et du sperme, ainsi que la fécondation artificielle, se font au moyen d'injections préparatoires et décisives la première étant dosée à 10 pour cent, la dernière à 90 pour cent 18 ou 24 heures après. Le dosage est déterminé d'après le poids et la plus grande circonférence du corps Fig. 77. Il importe de connaître l'époque exacte de l'ovulation, car tout retard dans l'extraction se traduirait par une maturation excessive des oeufs dans l'ovaire. Le cycle de l'ovulogenèse dépend de la température de l'eau où baigne la femelle. Comme nous l'avons déjà signalé, on exprime en heures-degrés l'intervalle de temps séparant l'injection décisive de l'ovulation en fonction de la température. Quand les conditions thermiques sont optimales, la valeur du facteur heures-degrés est d'environ 200–220. Cette valeur diminue quand la température dépasse le point optimal 20–26°C et augmente quand elle s'abaisse. Chez les carpes chinoises, l'ovulation a lieu habituellement entre 9 et 11 heures après l'injection décisive. La fécondation des carpes chinoises ne cause aucun problème, vu la nature non adhérente de leurs oeufs. Il faut éviter d'avoir un débit d'eau trop fort dans le dispositif d'incubation, pour ne pas blesser les oeufs dont l'enveloppe est très mince. En les traitant au tannin, on diminue les risques d'attaques bactériennes et fongiques. Les larves éclosent 24 ou 32 heures après la fécondation à des températures de 22 à 24°C. L'éclosion peut être accélérée en versant sur les oeufs une enzyme protéase alcaline. Sitôt écloses et durant leur première journée, les larves des carpes chinoises nagent verticalement, ce qui, grâce à la technique dite “de sortie en nageant”, permet de les isoler des membranes d'oeufs, des oeufs gâtés et autres déchets. Si l'incubateur est d'un modèle n'autorisant pas ce procédé, il faudra siphonner les larves ou bien les pêcher à l'épuisette, sinon elles s'emmêleraient avec les déchets d'incubation et mourraient. Le second jour, les larves se tiennent au fond où elles nagent de manière intermittente. C'est alors que différents organes commencent d'apparaître qui leur permettent de respirer, de nager et de se nourrir “à l'instar d'un véritable poisson”. Les microprédateurs, comme les Cyclops, sont très dangereux pour ces larves, dont ils peuvent tuer des milliers si l'on ne prend pas des précautions pour les éliminer ou les empêcher de se multiplier. Les larves gonflent d'air leur vessie natatoire au cours du 4ème ou 5ème jour. Elles commencent à se nourrir de protozoaires et de rotifères, puis, au bout d'une semaine, consomment de plus en plus de petits crustacés. Le jeune frai des carpes chinoises est très rustique, contrairement à celui de la carpe commune qui est très délicat. En trois ou quatre semaines, ces juvéniles atteignent entre 2,5 et 3,5 cm de long. Reproduction des grandes carpes indiennes Les grandes carpes indiennes comptent les espèces suivantes catla Catla catla, rohu Labeo rohita, mrigal cirrhinus mrigala et kalbasu Labeo calbasu. Elles fraient habituellement sur les terrains inondés adjacents aux rives des cours d'eau, leurs oeufs sont semi-flottants et non-adhérents. Reproduction semi-artificielle La reproduction semi-artificielle des grandes carpes indiennes se pratique dans ce que l'on appelle en Inde des “bundhs”, qui sont des étangs d'un type spécial où les conditions de la rivière sont simulées. Ils sont en général construits sur les pentes d'un terrain accidenté et remblayés. Ils reçoivent des quantités d'eau considérables, qui, après de violentes tornades, ruissellent sur tout le bassin versant. Ces bundhs, équipés d'une bonde pour évacuer l'eau en excès, disposent de hauts-fonds qui servent de frayères. Les bundhs sont de deux types permanents “wet bundhs” et saisonniers “dry bundhs”. a Le bundh permanent est un étang, soit préexistant et situé en un emplacement convenable, soit construit en élevant un remblai en travers de la pente d'un vaste bassin versant. La partie profonde de l'étang retient l'eau toute l'année, tandis que la partie surélevée des bords d'amont s'assèche durant la saison sèche, pour s'inonder de nouveau à la saison des pluies. Les reproducteurs sont, soit élevés dans la partie permanente du bundh, soit transférés depuis d'autres étangs dès que commence la saison des pluies. Stimulés par l'interruption d'eaux chargées de limon et bien oxygénées, les carpes fraient spontanément. Pour empêcher les reproducteurs de s'échapper, la sortie d'eau est munie d'une claire-voie de bambou ou d'un écran. b Le bundh saisonnier est un étang beaucoup plus petit que le précédent. On a tendance actuellement à les construire là où le terrain s'y prête. Lorsque l'eau commence à s'accumuler avec les premières chutes de pluie, on y introduit des reproducteurs ayant atteint leur pleine maturité dans les étangs permanents. Habituellement, une forte averse, venant inonder le bundh d'eau de pluie fraîche, suffit à déclencher la fraie. Ce bundh temporaire a sur le précédent le gros avantage de permettre une fraie sélective d'une espèce déterminée de grandes carpes, pour obtenir des produits purs. Dans ces deux types de bundhs, l'eau de pluie fraîche, bien oxygénée et chargée de limon, ainsi que les conditions d'inondation du terrain, sont les facteurs les plus importants d'une fraie réussie. Ponte induite par injection d'hormones pituitaires de poisson En vue de l'hypophysation des grandes carpes indiennes, on commence par fixer un hapa de ponte au fond de l'étang. Puis, après avoir injecté la femelle de 2 à 3 mg de glande pituitaire par kilo de son poids corporel, on la met dans le hapa avec deux mâles, eux aussi préalablement sélectionnés. Six heures après, la femelle reçoit une seconde dose plus forte de 5 à 8 mg/kg de poids corporel et les mâles une dose faible de 2 à 3 mg/kg de poids corporel. La ponte survient en général 3 à 6 heures après la seconde injection. Les oeufs fécondés sont retirés pour éclore dans le hapa dit d'incubation; mais les oeufs des grandes carpes indiennes peuvent facilement éclore dans n'importe quel incubateur du type à entonnoir. Le temps d'incubation varie de 15 à 18 heures aux températures de 27 à 31°C. La technique mentionnée ci-dessus réussit parfaitement avec la rohu et la catla. Il est manifeste que les grandes carpes indiennes injectées n'ont pas une demande d'oxygène très élevée c'est pourquoi il est possible de pratiquer leur reproduction induite dans les hapa où non seulement il n'y a pas d'eau courante, mais où les échanges d'eau sont peu importants. On peut organiser la reproduction induite des grandes carpes indiennes dans des bacs de stockage alimentés en eau courante. On peut aussi procéder à l'extraction manuelle des oeufs et de la laitance pour produire des oeufs fécondés, comme avec les grandes carpes chinoises. Reproduction de l'ictalure tacheté Ictalurus punctatus L'ictalure tacheté peut être reproduit par fraie naturelle en vivier, aussi bien que par hypophysation. Ponte en vivier immergé C'est une méthode très largement utilisée chez les éleveurs de poisson-chat, mais qui pourrait être adaptée pour d'autres géniteurs d'étang, ainsi que pour ceux qui fraient sur des nids artificiels ou dans des récipients de ponte. Les viviers sont immergés dans des étangs ou dans de petits cours d'eau à débit lent. Disposés en rangs, ils mesurent en général de 1,50 à 2 m de large sur 2,50 à 3,50 m de long et sont profonds de 1 m. Ils sont faits de planches et de treillage métallique galvanisé à maille de 2,5 à 5 cm. La partie inférieure du vivier est enfouie dans le fond du bassin, sa partie supérieure surmontant de 30 ou 50 cm le niveau de l'eau. Des bidons de lait ou fûts de 45 litres ouverts à une extrémité sont ensuite mouillés dans le fond, où l'ictalure les utilisera comme réceptacles pour sa ponte. Au moment de la saison de fraie, on met une paire de poissons mâle et femelle dans chaque vivier, en faisant attention de bien repérer le sexe de chaque poisson. Les réceptacles doivent être vérifiés chaque jour, ou au moins un jour sur deux. Après la ponte, ou bien on laisse le mâle pour veiller sur les oeufs, ou bien on recueille la masse d'oeufs que l'on met à incuber dans les appareils ad hoc. En général, on se sert d'une auge munie d'un arbre à pale. Si le jeune frai éclot à l'intérieur du vivier ou du réceptacle, il peut sortir à travers le treillage et nager dans le bassin ou l'étang. Une nouvelle paire de reproducteurs sera alors mise à frayer dans le vivier. La bonne température de reproduction se situe entre 21 et 29°C, elle est optimale à 26°C. Ponte induite par traitement hormonal Le poisson-chat peut être induit à se reproduire même en aquarium, en lui administrant les doses prescrites d'extrait hypophysaire ou de HCG. S'il s'agit d'extrait pituitaire, on donne au total 12 mg de glande séchée à l'acétone par kilo de poids corporel en 3 doses égales, à intervalles de 24 à 48 heures entre chaque injection. La plupart des poissons commencent à pondre entre 16 et 24 heures après la dernière injection. L'incubation se fait en général dans des auges où l'eau est agitée mécaniquement par des roues à aubes. Les oeufs éclosent en 6 jours environ à la température de 25 à 27°C. Il est possible d'avancer de quelques semaines la ponte de l'ictalure en lui injectant de l'extrait pituitaire ou de la HCG. Le jeune frai commence à se nourrir au bout de 3 à 5 jours. Il est naturellement très important de disposer à ce moment de la nourriture idoine. On trouve sur le marché aux Etats-Unis plusieurs aliments artificiels pour cette première nourriture. Le jeune frai doit être nourri toutes les 2 ou 4 heures, 24 heures sur 24 pendant la première semaine, après quoi il suffit de l'alimenter quatre fois par jour. Les juvéniles qui n'auront pas appris à se nourrir dans les premiers jours qui suivent l'absorption de leur vésicule ne survivront pas. On nourrit généralement le jeune frai en auges ou en bassins. L'auge est faite de bois, de métal, de fibre de verre ou de plastique. Longue de 2,50 à 3 m, profonde de 0,30 et large de 0,50, elle doit être alimentée en eau courante et munie d'une vidange et d'un tuyau ascendant à crépine. Chaque auge doit être alimentée d'un débit d'eau pure et bien aérée d'environ 20 litres par minute. Les juvéniles sont élevés jusqu'au stade alevin dans les auges, ou bien ils sont transférés dans des étangs de croissance qui mesurent environ 4 000 à 5 000 m2. Les insectes prédateurs constituent souvent un problème dans les étangs d'alevinage, que l'on peut prévenir en ne remplissant l'étang qu'immédiatement avant de le mettre en charge. Si l'eau a séjourné plusieurs jours, il faut la traiter avec des insecticides ne laissant aucun résidu, deux ou trois jours avant d'y mettre les alevins. A signaler aussi une vieille méthode qui consiste à asperger la surface de l'eau, deux fois pendant la semaine précédant la mise en charge et par des jours sans vent, à raison de 20 à 40 litres de pétrole ou de gasoil par hectare d'étang. La charge biotique d'un étang d'alevinage est de 100 000 à 500 000 alevins par hectare. Les jeunes sont nourris chaque jour au taux de 4 ou 5 pour cent de leur poids corporel. La taille des alevins élevés en étang dépendra de l'alimentation plus ou moins intensive, et aussi de la densité du peuplement. Reproduction du poisson-chat européen Silurus glanis Les modes d'élevage du poisson-chat européen sont autant d'illustrations de l'application, ou de l'adoption, de techniques différentes basées sur les possibilités locales. Le poisson-chat européen, ou grand glane, se reproduit à la fois en eaux fermées et en terrains inondés. Pondant sur des nids, il fraye habituellement sur des racines plongeant dans l'eau ou sur des plantes aquatiques. Les oeufs sont adhérents et pendent aux touffes du nid. Les reproducteurs doivent être nourris abondamment. Bien que carnivore et mangeur de menu fretin, de grenouilles et de têtards, le glane accepte volontiers une nourriture artificielle sous forme de boulettes. Pendant la période où on le prépare pour la reproduction, on lui donne tous les jours du poisson de rebut à raison de 2 fois et demi à 3 fois au total son poids corporel. Il faut séparer les sexes quand la température de l'eau atteint 12 ou 15°C, sinon les mâles mordent cruellement les femelles Fig. 78. Induction de la fraie par pose de “nids artificiels” Des nids artificiels en forme de tente sont amarrés dans de petits bassins dont le fond est damé. Une fois le bassin rempli, on y met autant de paires de reproducteurs qu'il y a de nids. Le poisson pondra au bout de quelques jours, habituellement tôt le matin. Auparavant, le mâle nettoie le nid. Puis, a lieu un début de parade sexuelle des géniteurs nageant autour du nid, ce qui déclenche l'acte de fraie. La ponte est gardée par le mâle. Plus tard, le nid sera démonté et les rameaux chargés d'oeufs seront pendus dans le bassin à l'intérieur d'une enceinte de filet à maille de 1,0 à 1,5 mm, disposée tout près de l'arrivée d'eau Fig. 79. Le jeune frai qui commence à se nourrir dans l'enceinte de filet, habituellement avec du plancton, est aussi alimenté parfois avec un mélange artificiel spécialement préparé, composé de jaunes d'oeufs durs, de chair de poisson et de farine formant une espèce de pâte dont on enduit les flancs d'un pot de fleurs ou d'un plateau noir que l'on place ensuite dans l'enceinte. Les restes de nourriture doivent être enlevés avant qu'ils commencent de se corrompre. Induction de la fraie par hypophysation La fraie du grand glane européen peut être induite par injection d'extrait pituitaire, à la dose de 3,5 mg à 4 mg de glande séchée à l'acétone par kilo de poids corporel pour les femelles, la moitié seulement pour les mâles, en une seule injection pour les uns comme pour les autres. Un nid buissonnant en forme de tente est aménagé dans un bassin de ciment de 4 à 6 m2 alimenté par un courant d'eau pure, où l'on plonge une paire de reproducteurs hypophysés. La ponte a lieu le jour suivant si la température de l'eau se situe autour de 23–25°C. Les oeufs sont finalement mis à éclore dans des incubateurs du type caissons, entonnoirs, jarres ou auges Fig. 80. Induction de l'ovulation et extraction manuelle des oeufs Une fois amenés à l'écloserie, les reproducteurs sont tranquillisés dans une solution de MS 222 à 1/12 500 soit 4 g de MS 222 dans 50 litres d'eau. Afin d'éviter que mâles et femelles se mordent, leurs bouches sont suturées au fil de nylon par un trou percé à la tarière, le fil étant noué assez lâche pour permettre aux poissons de respirer normalement Fig. 81. On injecte alors au mâle et à la femelle, en une seule fois, la quantité d'extrait pituitaire préalablement calculée 3,5 à 4,0 mg de glande séchée à l'acétone par kilo du poids corporel de la femelle, la moitié pour le mâle. Habituellement, l'injection se fait à midi et l'extraction des oeufs le lendemain, tôt dans la matinée. La valeur heures-degrés pour l'ovulation de cette espèce est de 430–460. Contrairement aux carpes chinoises, les oeufs du glane ne risquent pas de devenir rapidement trop mûrs. Après l'extraction des oeufs, la fécondation se fait dans une solution de sel ordinaire à 0,3 pour cent. Comme les oeufs sont très délicats, il est recommandé de ne pas les mélanger trop vigoureusement pendant la fécondation. Si les mâles ne donnent pas assez de laitance, on ouvre l'abdomen de l'un d'eux d'où l'on retire une moitié de testicule et on recoud. Le mâle récupèrera et survivra à l'opération. Ce demi-testicule est ensuite écrasé et le sperme ainsi obtenu permet de féconder les oeufs, ce qui s'effectue en 2 à 5 minutes, après quoi la masse d'oeufs est mise en incubateurs pour l'éclosion. Au bout de 10 à 12 heures, la grappe d'oeufs est traitée pendant 2 ou 3 minutes dans une solution d'enzyme protéase alcaline pour dissoudre leur assise adhésive, ce qui permettra aux oeufs de se séparer les uns des autres. Pendant cette opération, on arrête l'arrivée d'eau et l'on agite la grappe d'oeufs pour en faciliter la séparation. Les oeufs sont également traités au vert de malachite contre les champignons, à la dose de 5 ppm pendant 30 à 60 minutes. Quand les oeufs commencent à éclore, on les retire des incubateurs pour les mettre sur des claies où ils finiront d'éclore. Les larves sont élevées dans une enceinte de tulle à maille de 0,8 à 1,0 mm. Grâce aux mouvements vigoureux de leur queue, ces larves renouvellent constamment l'eau autour de leur corps, ce qui élimine le danger d'asphyxie, assez commun chez les larves d'autres espèces. Les juvéniles de glane qui commencent à se nourrir sont de couleur grise. Leur première nourriture est composée de plancton ou de Tubifex hachés, mais ils se jettent aussi sur la pâte préparée spécialement dont il a été question précédemment et dont on enduit les flancs d'un pot de fleurs, ou que l'on colle sur un plateau noir, à l'intérieur du caisson d'élevage Fig. 82. A noter qu'il faut prévoir un abri où il puisse se cacher, sinon le jeune frai manifeste des signes de nervosité. Lorsqu'il a deux ou trois semaines, le jeune frai qui a alors 2 ou 3 cm de long est mis dans des étangs pourvus suffisamment de caches, et aussi de petits poissons pour se nourrir. Reproduction de la tanche Tinca tinca La tanche se reproduit en eaux fermées, où elle disperse sur la végétation immergée ses oeufs, qui sont très petits et collants. L'utilisation de ce poisson comme éboueur, ayant sa propre niche en polyculture, a conduit à le reproduire artificiellement. La tanche est sexuellement mûre quand elle dépasse le poids de 300 g. Il faut séparer les sexes à l'époque de la fraie pour éviter les pontes sauvages; mais cette ségrégation est des plus simples, car les différences de leurs nageoires pelviennes permettent de les distinguer sans peine. Chez les mâles, en effet, le second rayon de la nageoire pelvienne est épaissi et courbe. La tanche réagit bien à l'ovulation induite, quand la température de l'eau atteint 23–24°C. Aux femelles pesant environ 300 g, on injecte en une seule fois dans la cavité abdominale, sous la nageoire pelvienne, 9 à 10 mg d'extrait pituitaire séché à l'acétone; aux mâles de même taille, on n'administre que 6 mg d'extrait pituitaire. Les deux sexes sont alors réunis dans le bassin de stockage, où ils fraient immédiatement. Les éclaboussures d'eau dans le réservoir marquent le début de la fraie. Cinq ou dix minutes après, les femelles et les mâles sont retirés du bassin et l'on procède à l'extraction manuelle une femelle de 300 g donne 30 à 50 g d'oeufs secs et un mâle fournit trois à cinq gouttes de sperme épais. Les oeufs sont collants et, comme pour la carpe, on se sert d'une solution de carbamide pour en dissoudre l'assise adhésive, après avoir aidé à leur fécondation en y ajoutant de l'eau salée. Au bout d'une heure et demi, les oeufs sont finalement traités au tannin à 0,05 pour cent 5 g de tannin dans 10 litres d'eau. Les oeufs sont incubés en bouteilles de Zoug, ou dans un entonnoir de plastique à cône aigu, car ils sont très petits et lourds. L'éclosion a lieu le troisième jour à la température de 22–23°C. Les larves, qui sont très petites, sont recueillies dans un dispositif d'élevage du modèle à entonnoir, muni d'un manchon de tissu filtrant à maille de 150 à 200 microns. Les larves gonflent d'air leur vessie natatoire le cinquième ou sixième jour et commencent alors à prendre des rotifères comme première nourriture. Le nourrissage du jeune frai de tanche se pratique comme pour celui de la carpe commune. Reproduction du sandre Stizostedion Lucioperca lucioperca Le sandre est un poisson carnivore important des eaux naturelles comme des étangs d'élevage. Il se reproduit bien en eaux fermées sur des matériaux de fibre végétale, des nids artificiels ou des pierres, que le mâle nettoie avant la ponte. Celle-ci se produit habituellement quand la température de l'eau est entre 9 et 12°C. Dans les eaux naturelles, les nids artificiels sont attachés à des câbles longs d'1 km posés sur les terrains-frayères, que l'on contrôle tous les deux ou trois jours. Les nids couverts d'oeufs sont transférés dans un endroit tranquille du lac, où ils sont mis à éclore dans un panier suspendu, ou encore dans un étang ne contenant aucune autre espèce de poisson. Les oeufs peuvent également être incubés en chambres d'aspersion, qui ont donné d'excellents résultats atteignant même parfois 100 pour cent d'éclosions réussies. Lorsqu'on fait reproduire ce poisson dans de petits bassins à fond damé, les géniteurs sont réunis à raison de un mâle pour une femelle, chaque paire étant dotée d'un nid artificiel. Les nids chargés d'oeufs peuvent être transportés sans risques sur de longues distances en les emballant dans de la ouate ou de la mousse humide. Les oeufs de sandre supportent bien le voyage parce que leur membrane comporte une assise double de cellules. Aussi, leur transport représente-t-il le meilleur moyen de distribuer ce poisson, qui, jeune ou adulte, est extrêmement délicat et ne survit que difficilement à de longs voyages. Jusqu'à ce jour, la reproduction induite du sandre par hypophysation n'a pu encore être réussie. Les poissons traités aux hormones prennent un aspect décharné et une couleur sombre, la mort survient en quelques semaines. Les larves, qui nagent verticalement dans le bassin, doivent être protégées de la lumière solaire directe qui affecte leur équilibre et peut finalement provoquer leur mort. De même, les juvéniles qui commencent à se nourrir doivent être tenus à l'ombre, car la lumière brillante les aveugle et les empêche de localiser leur proie. Si ces juvéniles peuvent se nourrir de crustacés de 0,5 m de taille, leur croissance est plus rapide avec les rotifères au cours de leur première semaine d'existence. A un mois d'âge, s'ils n'ont pas assez à manger, ces alevins se mangent entre eux. Reproduction du gourami géant Osphronemus goramy Le gourami géant est un géniteur d'étang nidificateur. Le mâle garde le nid et aère les oeufs. Sa reproduction peut être induite en immergeant des nids artificiels composés d'un cadre et de matières fibreuses, dans l'étang rempli d'eau fraîche à la profondeur adéquate. Malgré les soins parentaux, les oeufs n'ont en condition naturelle qu'un taux de survie très bas à cause de la présence d'ennemis tels que sangsues, larves d'insectes et petits crabes, en raison aussi de la pollution à l'intérieur du nid et des fluctuations de l'eau dans l'étang. C'est pourquoi, afin d'améliorer ce taux, on recueille les oeufs pondus dans les nids pour les faire éclore en condition contrôlée. L'étang-frayère du gourami géant doit avoir de 300 à 500 m2 de superficie et être profond d'environ un mètre. Sa charge biotique en reproducteurs est d'une unité par 7 ou 10 m2 d'étang, à raison de 2 femelles pour 1 mâle un plus grand nombre de mâles se traduirait par des batailles entre eux et des blessures. Les cadres du nid artificiel, faits de bambou refendu ou de bâtons assemblés en cônes, sont longs de 75 à 90 cm, le diamètre de l'ouverture du cône-entonnoir étant de 30–35 cm. On enfonce le sommet du cône dans le bord de l'étang, de façon qu'il s'ouvre à peu près à l'horizontale à 15 ou 20 cm au-dessous de la surface, l'ouverture face au centre de l'étang. On peut aussi attacher ces cadres horizontalement à deux pieux enfoncés dans le fond du bassin de la matière fibreuse qui servira de nid. Une dizaine de ces cadres sont disposés dans chaque étang. Une fois introduits dans l'étang, les reproducteurs réarrangent à leur convenance la matière fibreuse et construisent un nid rond dans la cavité du cadre. Les cadres sont inspectés régulièrement, puis, dès que la ponte a eu lieu, les nids en sont détachés et les oeufs retirés, afin de faire place à une nouvelle paire de géniteurs et d'obtenir un approvisionnement régulier d'oeufs. Pour séparer les oeufs du nid fibreux, celui-ci est délicatement détaché tout entier du cadre et mis dans un baquet d'eau, où l'on enlève alors avec le plus grand soin les fibres extérieures, puis, l'une après l'autre, les fibres du centre où se trouvent les oeufs. Chacune de ces strates est plongée dans un récipient plein d'eau, à la surface de laquelle les oeufs viendront flotter au bout d'un certain temps. On les pêche alors à l'épuisette pour les transférer aussitôt dans un conteneur de même eau que l'étang, où on les fera éclore et où l'on élèvera ensuite les larves. Dans le cas où il faudrait les transporter à longue distance, les oeufs sont emballés en sacs de plastique sous oxygène comprimé. Les oeufs sont de couleur jaune et presque transparents, d'environ 2,5 m de diamètre. La vésicule vitelline est fluide et contient un globule huileux, ce qui leur permet de flotter. A la température de 28°C, ils éclosent en 48 heures. L'éclosion se fait en bacs ou aquariums munis d'un système d'aération à débit lent. On y plante aussi de la végétation aquatique du genre Hydrilla et Ceratophyllum, où les larves fraîchement écloses peuvent se fixer et se reposer. Les larves fraîchement écloses demeurent sur le dos, la vésicule ventrale dirigée vers le haut; puis, au bout de quelque temps, elles vont se fixer aux plantes ou à d'autres objets sans guère bouger. C'est au cinquième jour après l'éclosion qu'elles assument leur position normale de poisson et commencent à prendre leur première nourriture microscopique, du genre infusoires ciliés. On nourrit généralement les larves avec des paramécies, dont la culture est préparée à l'écloserie. Au 10ème jour de son alimentation, le jeune frai reçoit du zooplancton de petite taille. Il se développe bien dans un étang riche en zooplancton, dont on favorise la multiplication en le fertilisant avec du fumier de bovins. La charge biotique des étangs d'alevinage est d'environ 200 juvéniles par m2. En 4 à 6 semaines, les alevins sont longs de 6 à 8 cm, leur taux de croissance dépendant de la quantité et de la qualité de la nourriture disponible. Reproduction du mulet cabot Mugil cephalus Dans l'élevage du mulet cabot, la pratique traditionnelle consiste à capturer les juvéniles de ce poisson qui naviguent par bancs compacts dans les estuaires et les eaux littorales, deux mois environ après la fraie en mer de leurs parents. Pour la reproduction artificielle, on se procure généralement les géniteurs dans les établissements piscicoles d'eau saumâtre, ou bien on les pêche dans les eaux naturelles au moment de leur migration vers leurs zones frayères. Les géniteurs sont nourris dans des bassins d'eau de mer extérieurs avec une alimentation riche en protéines. Leur conditionnement prolongé en eau salée à 32–35 ppm est un préalable indispensable à la reproduction. Les femelles matures sont ensuite tranférées dans de petits bacs à l'intérieur de la station, où l'eau est maintenue à la température de 20–22°C. Une fois par semaine, puis chaque jour au fur et à mesure de la maturation des ovules, si besoin est, on en prélève un échantillon en introduisant dans l'oviducte des femelles une canule de polyéthylène de 0,85 mm de diamètre. Le diamètre moyen des ovules est un indicateur de leur maturation quand il atteint au moins 0,6 mm, on estime que la femelle est prête à recevoir une injection d'hormone. La suite des opérations et leur dosage dépend du genre d'hormones disponible et de l'état de développement des ovules. Avec de la gonadotrophine purifiée de saumon, la dose totale, calculée à raison de 12 à 21 mg par kilo de poids corporel, est administrée en deux fractions égales, à intervalle de 24 à 48 heures. En Israël, on a utilisé avec succès l'extrait pituitaire de carpe commune pour faire ovuler le mulet cabot, dont l'induction peut aussi se faire avec la gonadotrophine chorionique humaine HCG à la dose de 60 000 UI par kilo de poids corporel, administrée en deux fractions égales. L'injection se fait intramusculaire, à la base de la nageoire dorsale. Les femelles pondent environ 12 heures après la seconde injection. Pendant la saison de fraie, les mâles produisent en abondance des spermatozoaires sans avoir besoin de traitement hormonal. La fraie spontanée induite est en général préférée à l'extraction manuelle des oeufs suivie de fécondation artificielle. Les femelles sont mises individuellement dans des aquariums de 200 litres, où l'on lâche les mâles “en chasse” deux heures environ avant le moment attendu de la ponte. Les femelles boivent énormément d'eau avant de pondre, ce qui provoque une hydratation totale des oeufs et se manifeste par une augmentation rapide du volume de leur abdomen. La dilatation du cloaque est une indication de leur ponte imminente. A ce moment, les mâles nagent en parfait unisson avec les femelles, ou bien en cercle autour d'elles. Les oeufs fécondés, qui flottent en surface, peuvent être recueillis dans un collecteur. Dès la ponte terminée, les géniteurs vidés de leur substance sont retirés du bac ou de l'aquarium. Les oeufs sont incubés dans des dispositifs cylindriques à entonnoir, à une densité qui ne doit pas dépasser 400 oeufs par litre. Un système d'aération permet de fournir un supplément d'oxygène. Les oeufs éclosent en 50 à 60 heures environ, à la température de 20–22°C. Les larves fraîchement écloses sont placées dans des bacs d'élevage à raison d'une dizaine par litre. Dès le quatrième jour, leurs yeux commencent à se pigmenter et les larves sont capables de se nourrir. La préparation des bacs de premier alevinage, comme celle de la nourriture des juvéniles, doit s'effectuer au moins une semaine avant la ponte. On procède à des cultures séparées d'algues Dunaliella, Chlorella et Isochrysis, que l'on mélange ensuite dans l'eau des bacs de nourrissage avec des rotifères Brachionus plicatilis. L'objectif consiste à obtenir environ 100 millions d'algues unicellulaires et de 5 000 à 10 000 rotifères par litre d'eau de mer. La température doit être maintenue à 20–22°C. L'aération des bacs permet d'entretenir la circulation dans l'eau de l'oxygène et des éléments nutritifs. L'addition contrôlée d'eau douce à la fin de la première semaine diminue la salinité de l'eau de mer à 24 ppm au 30ème jour. A partir du 10ème jour, l'alimentation des juvéniles reçoit un appoint de nauplies de copépodes et d'Artemia, suivi au 40ème jour de crevettes Artemia, suivi au 40ème jour de crevettes Artemia et de copépodes, puis de nourriture artificielle. On trouvera en annexe 2 le détail des différents produits chimiques utilisés dans la reproduction des poissons et dans l'élevage des jeunes. L'annexe 3 récapitule les aspects essentiels du cycle biologique de la reproduction chez les poissons. L'annexe 4 retrace l'historique de la reproduction artificielle des poissons. Figure 76 Semis d'oeufs fécondés de carpe ordinaire sur un nid’ artificiel Figure 77 Relation, chez les femelles des grandes carpes chinoises, entre leur plus grande circonférence abdominale et le dosage d'extrait pituitaire Figure 78 Reproduction du grand silure européen, ou glane, Silurus glanis. Opérations préparatoires Figure 79 Reproduction de Silurus glanis. Fraie induite en bassins de terre équipés de nids artificiels Figure 80 Reproduction de Silurus glanis. Fraie induite par hypophysation en petits bacs de ciment Figure 81 Reproduction de Silurus glanis. Ovulation induite - Extraction des oeufs par pression manuelle - Incubation Figure 82 Reproduction de Silurus glanis. Elevage des larves et des alevins Figure 83 Dimorphisme sexuel chez Tinca tinca tanche Figure 84 Reproduction induite du gourami géant Osphronemus Olfax goramy Combien de bassin existerait-il sans ses poissons ? Même si ce n’est pas une obligation beaucoup de bassins de jardin sont dédiés à leur maintenance. Mais quel volume leur offrir ? Quel type d’eau ? Y a-t-il des aménagements spécifiques ? Y a-t-il d’autres poissons à mettre en bassin ? Quelques questions auxquelles nous allons tâcher de répondre. Le volume du bassin. Avant de définir un volume minimal, il est impératif que le bassin ait suffisamment de profondeur pour ces poissons ou tout au moins une fosse » refuge. 1 mètre de profondeur est une bonne moyenne mais pour des Koïs bon nombre de spécialistes s’accordent à dire qu’il faut 1,50 mètres de profondeur minimum et je les comprends. A quoi sert cette profondeur ? Principalement pour que les poissons puissent passer l’hiver dans une eau moins froide et ne soient pas pris par la glace. Mais l’autre raison assez mal connue et qui pourtant cause encore plus de ravages, c’est pour éviter LA CHALEUR !!!! Si en hiver l’eau du fond est moins froide qu’à la surface, en été c’est l’inverse qui se produit. L’eau plus froide au fond du bassin aide les poissons à ne pas cuire. Donc, que tu sois Varois et habites à une lancée de la mer ou parisien entre 4 murs, aucune excuse. Il en va de la bonne santé de vos écailles. L’avis d’Axel Avant même de penser litrage » assurez-vous que vous pouvez atteindre cette profondeur sécuritaire ! Les besoins en termes de volume seront détaillés par la suite pour chaque poisson. Les poissons communs » en bassin. La carpe koï. Certains la définissent comme le poisson-roi » ou chien de bassin » au même titre que le Discus en aquarium et pour cause une koï Coûte cher à nourrir, à entretenir et demande un bassin pas à la portée de toutes les bourses. Peut être apprivoisé à force de patience et de persévérance. Elles viendront manger dans votre main et si vous vous habituez à les nourrir à des heures définies. Peut valoir une petite fortune les prix flambent de 10 à 300€ pour un koï d’un an suivant son origine et le prestige de la ferme d’élevage. Records à plusieurs millions ! L’avis d’Axel L’achat d’un koï doit être mûrement réfléchis. On ne peut rien négliger avec ce poisson. Si vous n’avez pas les finances adaptées, pas d’excuse on passe son tour et on économise un peu plus. La taille atteinte peut dépasser le mètre mais cela est surtout valable avec des sujets dit jumbo » jeunes spécimens à potentiel de croissance extrême à réserver à des passionnés avec un minimum d’expérience. Néanmoins bon nombre de koïs nourries et maintenues correctement atteignent généralement une taille de 60 à 80cm en 5 ans. Un koï c’est aussi un poisson qui peut survivre à vous. Elles peuvent dépasser le siècle de vie ! Donc quand on en prend une c’est un mariage au long terme » Quel volume ? Si vous respectez déjà les 150cm de profondeur c’est possible même en place limité le volume minimal est de 5000L pour la première koï puis 1000 à 2000L par koï supplémentaire étant grégaires il faut tabler sur un bassin de 8m3 pour 4 spécimens au maximum plus étant mieux entre 15 000 et 30 000L ce qui est un budget on ne va pas se mentir. Tant à la construction qu’à la maintenance. La filtration doit suivre ainsi que la nourriture que je détaille plus loin. Précaution importante assurez-vous d’avoir les deux sexes ou uniquement des mâles. Les femelles sans mâles peuvent faire de la rétention d’œufs et si le problème n’est pas pris à temps cela peut entraîner des complications voire la mort. Le poisson-rouge et japonais ». Le poisson-rouge lui qui irait tellement mieux en bassin qu’une boule. La aussi sa maintenance doit respecter tout de même certaines règles. Un volume minimal de 2000L le cubi de 1000L étant pour moi la dernière solution malgré l’espace vaste fournis. 150Cm de profondeur souhaitable 120cm étant le minimum pour moi pour les raisons évoquées. Un poisson-rouge en bonne santé fera allègrement 30cm et plus sans prendre en compte la queue. Même si certains recommandent 100L par tête voir 50L je le déconseille à plus d’un titre. Dans les petits volumes cette préconisation est pour moi totalement caduque 4-6 PR me semble le maxi en cubi de 1000L et non 10. Ils se reproduisent comme des malades. Les éleveurs de koïs pour certains se refusent à en mettre en raison des milliers d’alevins qu’ils produisent par an. Bien entendu il y a quelques possibilités pour s’en prémunir. Mais sachez-le en bassin un PR se multiplie aussi rapidement qu’une colonie de guppy. Ils ne sont pas moins pollueurs que les koïs et ont les mêmes exigences en nourriture. Contrairement à certaines idées reçues les poissons rouges japonais peuvent aller en bassin non sans respecter quelques règles d’usage. Oublier les individus bien trop handicapés. Ou très fragiles comme le bubble-eyes. Les ranchus/têtes de lions/ fantails/ryukins sont idéaux ainsi que certains télescopes comme le black-moor. Il existe même une variété le Tama basa du japon spécialement conçu » pour les bassins. Assurez-vous à l’achat que le poisson ne souffre pas d’un quelconque handicap. Attention aux bassins très bordéliques » des pots mal espacés un amoncellement de branchages ou des goulets d’étranglements sont autant de pièges en puissance pour eux. Si vous comptez en maintenir la conception du bassin doit prendre en compte cela. Ils sont des victimes très faciles pour les hérons et autres prédateurs la sécurité doit être en conséquence. Ils peuvent cohabiter avec koïs et PR en revanche assurez-vous que ces derniers ne les malmènent pas et qu’ils reçoivent eux aussi leur dose de nourriture. Attention à l’origine les thaïlandais étant élevés en climat tropical peuvent avoir plus de mal à survivre. 150cm de profondeur minimum. La tanche de Mongolie et l’ide mélanote. -L’ide mélanote peux s’utiliser comme prédateur d’alevins mais en raison de sa grande taille 50cm et son grégarisme un bassin en conséquence s’impose. La tanche plus pacifique et de même taille peux s’élever seule mais à besoin elle aussi d’un certain espace vu sa taille. La carpe amour ou mangeuse d’algues ». Avertissement comme pour tout poisson nettoyeur » elle ne doit en AUCUN CAS être acheté pour ce rôle. Elles dévorent effectivement les filamenteuses mais aussi toute verdure qui lui passe entre les barbillons y compris les plantes aquatiques. Du fait de sa grande taille 80 à 100cm et d’une nage rapide un bassin comprenant 6 mètres de nage en profondeur s’impose. Sa croissance peut être spectaculaire jusqu’à 60cm en 1 ans ! d’un tempérament joueur et sauteuse » attention aux sauts hors du bassin qui pourraient la cuire en plein soleil ! Les esturgeons. Ce poisson fossile vivant » peux s’acquérir dès lors que votre bassin fait au strict minimum 100m2 de surface profonde. A réserver pour des étangs d’agréments et non des mares que sont nos bassins. Je le déconseille également car il a besoin d’un nourrissage permanent y compris l’hivers avec une nourriture adaptée pour lui. Et un bassin trop garni en plantes aquatiques peut-être un piège mortel pour lui. Sans compter qu’il a besoin d’eau d’excellente qualité. Leur taille est au minimum de 2 mètres y compris pour les petites espèces ». D’autres poissons de bassin ? Avec la mode du poubellarium il a été vu que plusieurs poissons exotiques » pouvaient tolérer des eaux très froides. Sans les lister pour des bassins de volume faibles un 2000L peux s’avérer être un palace. Si le Notropis chrosomus est le plus connu de tous bien d’autres ont prouvés qu’ils s’accommodaient largement de nos climats. La nourriture. Un rappel que je n’ai de cesse de marteler depuis longtemps. Et cela peut aussi s’appliquer à vos poissons d’aquarium. Moins la nourriture est de qualité et saine pour vos écailles plus vous aurez de problèmes. On prend de la bonne qualité et digeste non seulement cela pollue moins le filtre et cela rendra vos poissons en bien meilleure santé. Sans aller taper directement dans le hikari bon nombres de professionnels de la koï importent des tonnes de nourriture aux qualités gustatives et nutritives identiques aux meilleures nourritures sur le marché et ça pour un prix parfois moindre que le sac de pellets de la jardinerie du coin. Mais comment choisir parmi les différents sites ? Sans trop aiguiller tout ce qui est pellets ou strict aérés. C’est comme si vous mangiez des chips à longueur de journée. Alors jetez-moi immédiatement cette merde vous me ferez plaisir et surtout à vos poissons. Un granulé de bonne qualité est dense, compact et surtout ne se désagrège pas dans les doigts à la première petite pression. Un bon test aussi plus le granulé gonfle dans l’eau plus il est merdique » dans sa composition. Ne pouvant lister de professionnels un bon nombre proposent de la nourriture au KG suivant le type de nourriture 15 KG de qualité valent entre 40 et 100€ environ. C’est cher oui mais c’est le prix à payer pour des poissons sains. Ils en mangeront moins en volume et cette dépense que vous pouvez considérer comme superflue vous fera économiser bon nombre de produits vétérinaires. Maintenant je vous conseille de privilégier deux types de nourritures qui s’utilisent en fonction de l’année. Une nourriture enrichie aux germes de blés. Ils sont à conseiller tant que la température de l’eau du bassin reste sous 15 degrés avec l’extrême de 8 degrés en dessous je déconseille vivement le nourrissage car les koïs auront du mal à digérer et la nourriture risque de pourrir dans l’estomac du poisson ou d’être relarguée sans digestion ! Une nourriture boost » pendant les mois les plus chaud température de l’eau supérieure à 16 degrés. Cette nourriture doit comporter 40 à 50 % de protéine elle sert aux poissons à reconstituer leurs graisses et à grandir rapidement sans forcer. Celles aux germes de blés est généralement à 30-40 %/ Bien entendu même si vous n’avez pas de koï cela n’empêche pas que vos PR ont besoin eux aussi d’une nourriture adaptée. Le calibrage est à faire suivant les yeux du poisson un bon repère est que le granulé à sec » peut-être au maximum à la taille de son œil. Si vous avez des poissons de différentes tailles privilégier des granulés adaptés aux plus petits ou mixer des granulés de tailles différentes les proportions sont à calculer suivant la dominance de la taille de la population. Le stockage n’est pas en reste. Il doit être scrupuleusement respecté ! L’idéal étant d’investir dans des seaux pour croquettes de chien ou chat et de tout stocker au frais dans une cave par exemple. Un petit seau de 10L de contenance suffit largement au bord du bassin. Si une sourie ou autre investi les granulés il faudra tout jeter et commander un nouveau lot donc attention à bien fermer ! Le nourrissage. Une fois ou plusieurs fois par jour ? Si les koïs et PR sont voraces comme les discus ils grignotent à longueur de journée. Plus il fait chaud plus les poissons mangent. Il vaut mieux distribuer plusieurs repas par jour léger tout doit être mangé en 2 minutes ensuite ils vont s’en désintéresser qu’un gros repas. Pour cela l’achat d’un distributeur de bassin s’impose. En période de vacances si en aquarium un jeûne de 3 semaines n’est pas problématique les poissons sont nourris toute l’année en bassin ce nourrissage doit être permanent tant que vous êtes dans une période de nourrissage. Surtout l’été qui est crucial pour les poissons. Il faudra soit disposer d’un distributeur très grande capacité ou une personne de confiance. Sans pour autant vous priver de vacances ne passez pas outre cela ! Derniers conseils Un bon granulé est jaune/blanc pour ceux aux germes de blés et marron caca » pour les boosts. J’ajouterais que si les granulés sont de toutes les couleurs c’est à oublier. Sauf ceux riches en carotènes et sont donc orange. Nourriture éclat couleur Vous pouvez également distribuer des vitaminés vaporisées surtout au printemps pour aider les poissons à se remettre en forme. De l’advitil dilué dans un pulvérisateur d’eau exempt de produits chimiques. N’achetez pas trop. 2 ans de nourriture me paraissent largement acceptable. Les koïs adorent les friandises comme crevettes séchées, vous pouvez aussi proposer des crevettes cuites ou crues décortiquées. Pupes de vers à soies, fruits, insectes divers, vers de terres et même riz ou pâtes cuites sans sel. En revanche pas de pain ! Cela ne remplace pas la nourriture basique » à vous de voir si vous voulez gâter vos poissons ou non. Ou acheter ses poissons ? La koï étant un animal prestigieux » l’achat en animalerie est à bannir. La qualité n’est jamais certaine, l’origine inexacte Israël ou Euro et peuvent apporter des maladies graves. Deux types sont à privilégier. Les professionnels de la koïs. La japonaise n’est en aucun cas une obligation certains proposent même uniquement des koïs d’Israël ou Européenne. Pour les plus petits budgets privilégier des classes euro » ou Israël. LBC peux s’avérer aussi salvateur. En ce qui concerne les PR plutôt que d’en acheter une simple annonce LBC en disant que vous récupérez les martyrs de boules à PR en 15 ans seul 1 % de mon cheptel a été acheté. Cela vous permettra aussi de peupler gratuitement le bassin. Seul inconvénient on ne sélectionne pas mais un PR reste un PR après tout. Pour les japonais le mieux acheter des repros à quelqu’un qui maintiens en bassin. J’ajouterais que disposer d’une quarantaine est appréciable une piscine intex autoportante ou un bassin pliable n’est pas superflus loin de là avec un filtre de piscine. La maintenance se voulant temporaire et non définitive. Attention à bien la rincer de tout résidu chloré. Euro, Israël, Japonaise quézaco ? Aujourd’hui les koïs sont regroupées en trois sites principaux. Les classes euro. Les moins belles en général produites en Europe en étang ouvert de manière générale sans sélection. Elles sont aussi les moins chères bien que certains éleveurs commencent à produire de beaux spécimens. Les Israël. Leur beauté et standard s’approchent de la koï japon. Mais restent considérées moins prestigieuses. Le prix est sensiblement inférieur à la koï japon. Les japonaises. Les plus prisées en général et son origine même. Un koï japon s’accompagne toujours de son breeder sa ferme d’élevage et de naissance plus ce dernier est prestigieux et plus le koï est âgé et entre dans le standard de la race plus sont prix s’affole. Notez que des koïs d’un an se vendent 15€ en moyenne. N’étant pas renseigné sur les concours ainsi que les standards admis cela n’est que subjectif un koï ne doit pas s’acheter parce qu’il y a un potentiel de bête de concours mais d’une affaire de goût. Un koï ça s’achète en priorité parce-que vous l’aimez, pas parce-que ce dernier pourra concourir au koï show du village. Vous souhaitez vous lancer je vous redirige sur des groupes spécialisés. Idem en ce qui concerne les races qui sont des dizaines aujourd’hui. Attention à l’achat de jeunes koïs de moins de 4 ans suivant le type d’eau et sa stabilité » un koï peux voir ses dessins et couleurs radicalement changer avec l’âge ainsi un tosaï moche » carpe de 1 ans au départ peux à 4 ans devenir un magnifique spécimen ! Et pour cause en 4 ans un spécimen de 15 cm correctement nourrit et maintenu fera 60 à 100cm à cet âge ! Le matériel indispensable pour les koïs. Avant toute chose pour des koïs saines il faut respecter un triangle de bon sens » à savoir bassin assez grand et adapté au nombre, nourriture de qualité et en quantité suffisante, et une eau saine. Quand je dis eau saine cela ne veut pas dire une eau claire comme du cristal une eau verte » en apparence peux s’avérer plus saine qu’on ne le pense c’est juste inesthétique. Un contrôle régulier des paramètres s’impose. La encore cela peut très bien s’appliquer aux poissons-rouges eux aussi méritent des conditions dignes. L’eau parlons-en l’eau du robinet calcaire si mal aimée en Amazonien s’avère indispensable en bassin de jardin à koï. Si votre eau manque de calcaire il faudra disposer des rochers à haute teneur en calcaire pour pallier ce manque. Vous pouvez aussi suivant les règles des cours d’eau de votre secteur pomper directement en rivière. Le matériel indispensable. Une poche à koï. C’est une épuisette douce qui n’abîme pas leurs écailles pour des PR l’épuisette normale est possible mais pour un koï de plusieurs kg les mailles peuvent déchirer ses écailles ! Un bowl » cela permet de contrôler régulièrement l’état de sa koï ou de pratiquer des bains flash » en cas de maladie ou parasites. Un bac rectangulaire en plastique fait amplement l’affaire aussi. Un système de filtration adapté. Comme il existe bien des façons d’en faire adressez-vous à un vrai professionnel de la koï ou un groupe adapté pour cela et choisissez celle que vous préférez. Un compresseur d’air pour bassin afin d’oxygéner l’eau surtout en période de canicule ! Une solution désinfectante. Avant de manipuler on se désinfecte et on rince ses mains. Pour saisir la koï à la main assurez-vous que vos mains ne sont pas sèches ! Sinon il y a risque d’arracher de la peau ou des écailles. S-il y a besoin de mettre le poisson au sol investissez dans un tapis de réception pour carpe. On ne le met jamais sur la pelouse ou une pierre par exemple. Un microscope et un livre détaillé des maladies et parasites des koïs. Les maladies des koïs. Si vous respectez le triangle de bon sens les maladies peuvent rester rare mais ne sont jamais totalement exclues. Il est bien souvent difficile de diagnostiquer avec certitude le problème du koï sans faire un frottis gratter légèrement la peau du koï avec une lame de microscope en verre et l’examiner ensuite. Si vous n’en disposez pas la meilleure solution restera d’apporter le poisson à un pro qui pratique ce genre de manipulation il pourra également vous montrer comment faire sans blesser votre carpe. En effet, suivant le type de parasite le poisson pourra subir un bain flash dans des cas plus grave c’est l’ensemble du bassin qu’il faut traiter. Je ne pourrais donc que vous détailler les mises en gardes. Poissons qui sautent. Un koï qui saute hors de l’eau peux chercher à se déparasiter un petit saut par jour n’est pas problématique en revanche quand elle passe son temps à le faire il y a certainement un souci. Apparition de voile blanc, blessure ou suintement. Comportement anormal difficulté à nager, refus de s’alimenter, s’isole au fond du bassin. Respiration saccadée, morts en série, se frotte en continu sur le décor ou nage à toute vitesse. Bien entendu plus vite le problème est pris à temps plus vous avez de chances de le sauver. Tout comportement suspect doit entraîner une réaction immédiate. La trousse de pharmacie se limitant aux propolis et au sel non iodé tout médicament est inutile tant que le diagnostic n’est pas clair et ils ne se conservent pas. Un bain flash préventif de sel peux s’effectuer mais sans connaître le véritable problème c’est un risque inutile et une souffrance au koï qui peux s’avérer perverse si le bain n’agit pas. Attention aux vols ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser il ne s’agit ni d’une blague ni d’une légende urbaine même certains professionnels y sont confrontés en raison des prix. Quelques règles simples qui s’appliquent. Attention à Facebook. Ne détaillez jamais vos vacances en particulier votre jour de départ et de retour. Il vaut mieux partager ses belles photos de vacances à son retour et mettre son profil en privé. Cela peut aussi vous prémunir de cambriolages. Placez judicieusement votre bassin. Jamais devant votre maison en face de la route mais dans le jardin dans un recoin facilement voyant. Investissez dans une lumière à détection de mouvement. Cela risque d’énerver quelque peu le voisinage mais cela dissuade une grande partie des voleurs. Ou une alarme. Placez des caméra même factices à condition de le faire correctement pointant sur votre bassin et sur vos façades. Certaines collectivités donnent parfois leurs vielles caméras hors d’usage. La règle étant de ne ni filmer votre trottoir ni les jardins de vos voisins. Rendez la capture difficile soit en n’apprivoisant pas vos koïs ou en leurs apprenant à craindre fortement une épuisette. Des poissons craintifs à l’épuisette peuvent s’avérer être infernaux à capturer. Le PR c’est joli mais les repros ? Si le PR est connu pour se reproduire de manière complètement archaïque il existe un moyen de lutte relativement simple et très bon marché. Proposer des brosses de frai. Les PR adorent ça idem des carpes koïs et cela peut aider les femelles à vider leur trop plein d’œufs. Il suffit ensuite de placer ces brosses dans une poubelle ou les laisser sécher et attendre l’éclosion et procéder à l’euthanasie. Cela permet aussi de sélectionner les jeunes PR à garder et éviter les poissons noirs qui sont inévitables. Environ 70 % des œufs de PR vont donner un PR sauvage ou carassin noir/doré. Le vairon. Ce petit poisson de nos rivières de 10cm peut tout à fait cohabiter avec de tels géants ils sont rapides et sont des tueurs d’alevins nés. Ils consomment une très grande quantité d’œufs et d’alevins très peu leur échappent. Mais comment s’en procurer ? Avant de commencer sachez que ce poisson aime les rivières propres et oxygénées donc un compresseur dans le bassin est obligatoire pour les maintenir sur le long terme. Malgré tout il faut renouveler le banc tous les 3 ans environ ou les reproduire en plaçant des bacs de cailloux qu’il faut retirer après ponte et élever en aquarium. Pour s’en procurer je déconseille d’acheter une carte de pêche et de s’en procurer en rivière. Généralement ils tolèrent très mal les bassins, on n’en trouve pas partout, et en acheter ne revient pas plus cher. Pendant l’ouverture de la truite février/mars il est possible de s’en procurer pour un prix d’environ 20 à 50 centimes dans des magasins de pêche Decathlon ou Pacific pêche pour ne citer que ceux-là ces derniers sont élevés dans des conditions assez lointaines d’une rivière et tolèrent mieux cette maintenance. Attention cependant au risque de maladies. Une quarantaine s’impose. L’autre avantage que je leurs trouves ils restent petits comparés à des ides et leur comportement de banc serré offre un cachet au bassin. Vous pouvez les nourrir avec des granulés de poissons d’aquarium de manière modérée car les PR ne se reproduisent qu’au printemps. Pour conclure. Les poissons de bassins ne sont pas si compliqués que cela en revanche un minimum syndical s’impose c’est pourquoi assurez-vous toujours avant acquisition d’avoir les moyens humains et financiers de pouvoir leur offrir une vie décente. Comme pour tout animal;.

carpe koi qui reste au fond du bassin